La sophrologie à l’adolescence a tout son sens et s’avère particulièrement efficace pour tous les jeunes qui sont ok pour l’essayer!
Voilà la belle aventure avec Julia (15ans) qui vient en consultation sophro, pour une problématique de gestion du stress et de confiance en soi.
Elle décrit un stress important pour tout ce qui est en rapport avec le collège, elle fait des crises de panique devant ses devoirs (pleurs, cris, sensations de désespoir et de peur). Elle dit ressentir beaucoup de colère et de peur de ne pas y arriver. Elle souhaite mieux gérer son stress qui est trop souvent handicapant, elle aimerait se sentir plus sereine.
Sa maman souhaite que Julia se sente bien dans sa vie.
Nous entamons ensemble un travail sophrologique axé sur la confiance en soi et l’estime de soi, afin que Julia puisse petit à petit conquérir la sérénité, et investir ses capacités de réussites. Dès les premières séances je sens qu’elle s’imprègne de la méthode très facilement et efficacement.
Au début de sa 7ème séance, je la sens « différente », je lui demande où elle en est :
« Mon objectif de départ est atteint : Je ne suis plus stressée quand je révise, je me compare moins aux autres et je pense à ce que je suis en me disant que j’ai des qualités. »
Puis après la séance je lui propose de me donner sa vision de la sophrologie :
Quelques semaines plus tard, je reçois une jolie carte, estivale et pleine de gratitude, de Julia qui m’annonce avec enthousiasme qu’elle profite pleinement de ses vacances, avec son brevet mention TB dans la poche !!! Une fois de plus je me dis que ces adolescents sont plein d’exceptionnelles ressources et nous réservent de magnifiques et souvent très touchantes surprises…
Parfois les gens me demandent si la sophro est la portée des ados, je réponds toujours que les ados sont particulièrement réceptifs. Et que la sophrologie au sein de cette construction ou reconstruction est particulièrement bénéfique.
Au moment où l’on cherche qui on est, autant en profiter pour devenir soi-même…
A la manière du mathématicien, je dirais qu’être soi-même est nécessaire et suffisant!